Où il est prouvé, une fois de plus que « chacun cherche son cha…pardon, sa Madelon ! »
Col de vergio vers le refuge de Tighiettu.
Vous avez bien lu : refuge ! contrairement au principe qui nous anime depuis le départ : retrouver la voiture avec tente, ravitaillement, habillement…au terme de chaque étape, cette fois nous avons décidé de passer, quand même, une nuitée dans un refuge, pour voir !
Notre réservation et le paiement sont effectués depuis la veille, au camping de Porto où nous avons passé 2 nuits et la journée du 14 juillet. En parfaits touristes, farniente, plage (pas terrible, galets brûlant et grosses vagues…) visite, shoping sont au menu. Et le clou du spectacle : le feu d’artifice tiré depuis la tour Gênoise qui domine la ville. Magnifique spectacle, apprécié depuis la terrasse d’un bar à proximité du port, avec Pietra de rigueur !
Sur le sentier nous démarrons plus tard qu’habituellement, cette étape étant courte que les précédentes. Pause au refuge de Ciuttulu di i Mori, désert. Nous avons donné rendez vous à la Madelon (c’est même plutôt l’inverse, elle a pris goût à l’odeur de la poudre…et s’est senti pousser des ailes en ascentionnant Capitello) aux bergeries de Ballone, où le GR rejoint le sentier qui monte de Calasima après un bout de piste carrossable. Nous y arrivons largement avant elle, et après le casse croûte, sieste à l’ombre au bord du ruisseau où se rafraichissent déjà quelques randonneurs.
Elle arrive enfin dans l’après-midi, accompagnée d’une inspectrice d’académie (nous le saurons plus tard) de rencontre qui recherche, elle, les deux addos et leur père, tous trois ayant escaladé le Monte Cinto.
Elle décide tout de go de poursuivre la montée jusqu’au refuge de Tighiettu.,
Nous partons devant, elle arrivera un peu plus tard, et, après une bonne heure sur place redescendra vers la voiture… et un berger qui lui avait promis une dégustation de fromage de sa fabrication à son retour !
Après installation au refuge, douche et échange avec les randonneurs dont l’inspectrice rencontrée l’après-midi (qui à retrouvé ses compagnons), le dîner est servi par Charly, le gérant, et son aide féminine (très, beaucoup…). Ils assurent une ambiance du tonnerre, entre la musique omniprésente et la « tournée du patron » servie à la régalade à l’aide d’un pulvériseur manuel rempli d’eau de vie de marc, bonne humeur garantie !
Le restant de ma réserve de mirabelle n’y résistera pas…
La nuit se déroule sans problème, le dortoir n’est pas plein et des marcheurs bivouaquent sous la tente à l’extérieur.
Nous nous levons les premiers et après le petit déjeuner nous quittons les lieux sur la pointe des pieds.
Pour rejoindre la voiture, sans passer la nuit à Tighiettu comme nous l’avons fait, pas de problème. Il suffit de bifurquer à droite avant le refuge, aux bergeries de Ballone et se diriger vers Calasima d’abord par le piste devenant rapidement la D 318.
Pour le trajet voiture : descendre le col de Vergio, D 84 en direction d’Albertacce et au village à gauche D 318.